Chirurgie Endocrinienne

Chirurgie thyroïdienne
La chirurgie thyroïdienne prend en charge les pathologies thyroïdiennes bénignes et cancéreuses.
L’indication chirurgicale est posée en fonction de multiples facteurs :
- De la clinique (goitre, compression, dysphonie, adénopathies cervicales)
- De la fonction thyroïdienne (Hyperthyroïdie symptomatique – maladie de basedow)
- Du bilan d’imagerie : Echographie – score EU-TIRADS et scintigraphie (nodule hyperfixant ou non )
- De la cytologie par biopsie (classification BETHESDA)
Ce faisceau d’éléments établi un pourcentage de risque de pathologie maligne notamment dans les pathologies nodulaires qui peut motiver une intervention chirurgicale ou une surveillance échographique.
Le principe de la chirurgie consiste en l’ablation d’une partie ou de la totalité de la thyroïde.
Elle se réalise par abord cervical, par une petite incision transverse à la base du cou. L’intervention nécessite une hospitalisation courte (1 nuit ) mais peut être proposé en ambulatoire dans certains cas ( ex : thyroïdectomie partielle ).
- La convalescence est de 3 semaines.
- La consultation post opératoire est à 1 mois
Les bénéfices de l’intervention sont :
- La vérification histologique de la thyroïde
- L’amélioration des symptômes cliniques
L’inconvénient principale est la nécessité d’une hormonothérapie compensatrice à vie par prise de traitement quotidien le matin.
Les risques principaux et spécifiques de la chirurgie de la thyroïde sont :
- Les hématomes compressifs, pouvant ramener à une ré intervention en urgence pour évacuation.
- Les paralysies des cordes vocales, le plus souvent transitoires nécessitant une rééducation orthophonique.
- Les hypocalcémies, pouvant nécessiter une supplémentation en calcium oral et en vitamine D
Chirurgie de la Surrénale
La chirurgie surrénalienne prend en charge les pathologies des glandes surrénales uni ou bilatérale d’origine bégnine ou maligne (cancer ou métastases)
L’indication chirurgicale est posée en fonction de multiples facteurs :
- De la clinique ( douleurs, syndrome endocrinien)
- De la fonction surrénalienne
- Du bilan d’imagerie : TDM abdomino pelvien, scintigraphie
Ce faisceau d’éléments établi un pourcentage de risque de pathologie maligne notamment dans les pathologies nodulaires qui peut motiver une intervention chirurgicale ou une surveillance par imagerie.
Le principe de la chirurgie consiste en l’ablation de la surrénale le plus souvent par voie coelioscopique. Dans de rare cas ce geste se réalise par abord direct en raison du risque et de la taille de lésion le plus souvent.
L’intervention nécessite une hospitalisation relativement courte (1 à 2 nuit en fonction des pathologies opérées) mais peut être proposé en ambulatoire dans certains cas.
- La convalescence est de 4 semaines.
- La consultation post opératoire est à 1 mois.
Les bénéfices de l’intervention sont :
- L’amélioration des signes cliniques
- L’analyse histologique de la lésion (caractère bénin ou malin)
- L’inconvénient principale peut être la nécessité d’une hormonothérapie à vie en cas de lésion bilatérale.
Les risques principaux et spécifiques de la chirurgie de la surrénalectomie sont :
- Les hémorragies et hématomes intra abdominaux pouvant amener à une ré intervention en urgence.
- Des lésions de l’uretère et du rein
- Des lésions pancréatiques et coliques en cas de surrénalectomie G
- Des lésions hépatiques en cas de surrénalectomie D
- Des insuffisances surrénaliennes aigues en post opératoires

